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Gender Parity will unlock $287B for Africa’s Economy by 2030: Mastercard Foundation Report

 

September 17, 2024. New York, USA. – Tackling systemic barriers towards the participation of young women in Africa’s workforce will drive an estimated $287 billion to its economy by 2030, boosting GDP by five percent, a new report commissioned by the Mastercard Foundation reveals. Conducted in collaboration with McKinsey & Company, the study reinforces the crucial role of women’s economic empowerment in driving the continent into a new era of transformational growth.

The report, Young Women in Africa: Agents of Economic Growth and Transformation By 2030 – Mastercard Foundation, outlines a series of immediate, actionable solutions for government, private sector, and civil society to reverse the steep decline of young women’s contribution to Africa’s GDP from 18 percent in 2000 to just 11 percent in 2022. The most pivotal areas to tackle include care burdens that restrict women’s access to the labour market, poor education completion rates, the need to bolster competitive skills in key sectors and adopt gender-inclusive employment policies, and lack of access to financial services.

The report notes that effective private sector-led approaches and government-funded models focused on expanding childcare centres and employer-provided childcare can alleviate the burden of care on young women and create over 11 million jobs by 2030. With agriculture, education, food and accommodation, trade, wholesale, and retail sectors among Africa’s highest employers of young women, the Foundation advocates for the roll-out of apprenticeships and boot camps to accelerate women’s participation in these high-growth areas. The ICT sector is also identified as a leading industry to catalyze substantial productivity, boasting a higher rate of remuneration for women compared to men in Nigeria, Ghana and Uganda.

The study spotlights Namibia as a key model for other African nations to follow in prioritizing the economic benefits of gender equality, having increased women’s economic participation from 40 percent to 42 percent in just five years. Egypt, the Democratic Republic of Congo, Ethiopia, Kenya, Mali, Nigeria, Rwanda, Senegal, Tanzania, and Uganda have the potential to achieve the fastest growth should they replicate Namibia’s strategy.

Speaking on the launch of the report, Marieme Esther Dassanou, Director, Gender Programs at the Mastercard Foundation, said: “Empowering young women in Africa is both an economic imperative and a transformative opportunity for the continent. By addressing systemic barriers, enhancing skills, and fostering gender-inclusive policies, we can unlock $287 billion in additional GDP by 2030. We need to create environments where women can succeed as employees and entrepreneurs, ensuring Africa’s growth will be inclusive, sustainable, and driven by the full potential of its young women’s population.”

Women’s unemployment rates have historically been higher than those of men, a disparity further exacerbated by the COVID-19 pandemic. Only 26 percent of girls complete secondary school, and the high burden of unpaid care work keeps 35-to-40 percent of women out of the workforce. Furthermore, financial inclusion remains a significant challenge, with 63 percent of African women being unbanked compared to 52 percent of men.

The Foundation also plans to expand successful programs aimed at transforming the educational landscape for women and girls. Over the next seven years, the Foundation will scale its long-standing partnerships with Campaign for Female Education (CAMFED) and Forum for African Women Educationalists (FAWE) with $360 million to support more than 70,400 young women and girls in completing their education journeys, starting their own businesses, or accessing employment opportunities.

The report findings inform the Mastercard Foundation’s sideline event Invincible: Empowering Women, Transforming Africa at the 79th Session of the United Nations General Assembly (UNGA 79) on September 22, 2024, at the Millenium Hilton New York, One UN Plaza Hotel. Held in collaboration with ALADI – African Leadership and Dialogue Institute, the event will spotlight the unrivalled impact of young African women in driving economic transformation and propose bold strategies to bolster their access to critical and affordable finance.

To download the full report, please click here.

For additional information on this story or an interview with a Mastercard Foundation spokesperson, please contact: zvg@wimbart.com

About the Mastercard Foundation:

The Mastercard Foundation is a registered Canadian charity and one of the largest foundations in the world. It works with visionary organizations to advance education and financial inclusion to enable young people in Africa and Indigenous youth in Canada to access dignified and fulfilling work. Established in 2006 through the generosity of Mastercard when it became a public company, the Foundation is an independent organization separate from the company, with offices in Toronto, Kigali, Accra, Nairobi, Kampala, Lagos, Dakar, and Addis Ababa. Its policies, operations, and program decisions are determined by the Foundation’s Board of Directors and leadership.

FRENCH

La parité hommes-femmes devrait générer 287 milliards de dollars pour l’économie africaine d’ici à 2030: Rapport de la Fondation Mastercard

New York, États-Unis, 18 Septembre 2024 – Un nouveau rapport de la Fondation Mastercard révèle qu’éliminer les obstacles systémiques, et favoriser la participation des jeunes femmes au marché du travail africain permettrait à l’économie du continent de générer environ 287 milliards de dollars d’ici à 2030, soit une augmentation du PIB de 5 %. Réalisée en collaboration avec McKinsey & Company, l’étude renforce le rôle crucial de l’autonomisation économique des femmes pour faire entrer le continent dans une nouvelle ère de croissance transformationnelle.

Le rapport, intitulé Les jeunes femmes en Afrique : Agents de la croissance économique et de la transformation d’ici à 2030 – Fondation Mastercard, présente une série de solutions immédiates et réalisables pour les gouvernements, le secteur privé et la société civile, afin d’inverser le déclin brutal de la contribution des jeunes femmes au PIB de l’Afrique, qui est passée de 18 % en 2000 à seulement 11 % en 2022. Les domaines les plus importants à traiter sont la charge des responsabilités familiales et domestiques qui limite l’accès des femmes au marché du travail, les faibles taux d’achèvement des études, la nécessité de renforcer les compétences concurrentielles dans des secteurs clés et d’adopter des politiques d’emploi tenant compte de l’égalité des sexes, ainsi que le manque d’accès aux services financiers.

Le rapport note qu’il existe des approches efficaces menées par le secteur privé et des modèles financés par le gouvernement, axés sur le développement des services de garde d’enfants fournis par les employeurs, qui peuvent alléger le poids des prises en charge pour les jeunes femmes, et créer plus de 11 millions d’emplois d’ici à 2030. Les secteurs de l’agriculture, de l’éducation, de la restauration et de l’hébergement, du commerce – en gros et en détail – étant les plus gros employeurs de jeunes femmes en Afrique, la Fondation plaide pour le déploiement d’apprentissages et de centres de formation, afin d’accélérer la participation des femmes dans ces secteurs à forte croissance. Le secteur des TIC est également identifié comme un secteur d’activité primordial pour catalyser une productivité substantielle, avec un taux de rémunération plus élevé pour les femmes que pour les hommes au Nigéria, au Ghana et en Ouganda.

L’étude considère également que la Namibie est un modèle à suivre pour les autres pays africains quant à la priorité à accorder aux avantages économiques de l’égalité des sexes, étant donné que la participation des femmes à l’économie est passée de 40 à 42 % en cinq ans seulement. L’Égypte, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Kenya, le Mali, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie et l’Ouganda pourraient connaître la croissance la plus rapide s’ils reproduisaient la stratégie de la Namibie.

Marieme Esther Dassanou, directrice des programmes sur le genre à la Fondation Mastercard, a déclaré à l’occasion de la présentation du rapport : “L’autonomisation des jeunes femmes en Afrique est à la fois un impératif économique et une opportunité de transformation pour le continent. En s’attaquant aux barrières systémiques, en améliorant les compétences et en encourageant les politiques d’intégration du genre, nous pouvons générer 287 milliards de dollars de PIB supplémentaire d’ici à 2030. Nous devons créer des environnements où les femmes peuvent réussir en tant qu’employées et entrepreneures, afin que la croissance de l’Afrique soit inclusive, durable et tirée par le plein potentiel de sa population de jeunes femmes”.

Les taux de chômage des femmes sont historiquement plus élevés que ceux des hommes, une disparité encore exacerbée par la pandémie de COVID-19. Seules 26 % des filles terminent leurs études secondaires et la lourde charge des travaux de prise en charge non rémunérés empêche 35 à 40 % des femmes d’intégrer le marché du travail. En outre, l’inclusion financière reste un défi important, 63 % des femmes africaines n’étant pas bancarisées, contre 52 % des hommes.

La Fondation prévoit également d’étendre les programmes à succès visant à transformer l’environnement éducatif pour les femmes et les jeunes filles. Au cours des sept prochaines années, la Fondation renforcera ses partenariats de longue date avec la Campagne pour l’éducation des femmes (CAMFED) et le Forum des éducatrices africaines (FAWE) avec 360 millions de dollars pour aider plus de 70 400 jeunes femmes et filles à achever leur cursus scolaire, à créer leur propre entreprise ou à accéder à des opportunités d’emploi.

Les conclusions du rapport sont à la base de l’événement parallèle de la Fondation Mastercard intitulé Invincible: Autonomisation des femmes, transformation de l’Afrique lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU 79), le 22 septembre 2024, au Millenium Hilton New York, One UN Plaza Hotel. Organisé en collaboration avec l’ALADI – Institut africain de Leadership et de Dialogue, cet événement mettra en lumière l’impact incontestable des jeunes femmes africaines sur la transformation économique et proposera des stratégies audacieuses pour renforcer leur accès à des financements essentiels et abordables.

Pour télécharger le rapport complet, veuillez cliquer ici.

À propos de la Fondation Mastercard

La Fondation Mastercard est un organisme de bienfaisance canadien enregistré et l’une des plus grandes fondations au monde. Elle travaille avec des organisations visionnaires pour faire progresser l’éducation et l’inclusion financière afin de permettre aux jeunes d’Afrique et aux jeunes autochtones du Canada d’accéder à un travail digne et épanouissant. Créée en 2006 grâce à la générosité de Mastercard lorsque celle-ci est devenue une société publique, la Fondation est une organisation indépendante, distincte de la société, avec des bureaux à Toronto, Kigali, Accra, Nairobi, Kampala, Lagos, Dakar et Addis-Abeba. Ses politiques, ses opérations et ses décisions en matière de programmes sont déterminées par le conseil d’administration et la direction de la Fondation.

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