Se concentrer sur son étoile polaire et s'ouvrir aux opportunités

"Mes parents m'ont dit que si je n'avais pas obtenu la bourse de la Mastercard Foundation pour l'université d'Ashesi, ils allaient me mettre dans un commerce parce qu'ils n'avaient pas les moyens de m'envoyer à l'université. Ils me l'ont dit franchement, mais ils ne me l'ont dit qu'après mon entrée à l'Ashesi, car c'était quelque chose qu'ils planifiaient en secret.

Pour l'aider à franchir la ligne d'arrivée, les amis de Miriam au lycée se sont réunis pour contribuer à ses frais de scolarité. La générosité et les efforts de Miriam ont porté leurs fruits et elle a obtenu une note parfaite au WASSSCE. Ce parcours a fait naître en Miriam le désir de rendre la pareille à d'autres jeunes filles qui, comme elle, ont grandi dans des conditions difficiles. Elle est convaincue qu'elle ne serait pas là où elle est sans le soutien des autres.

Malgré ses excellentes notes, l'avenir scolaire de Miriam restait incertain car ses parents ne pouvaient pas financer ses études supérieures. L'acceptation de Miriam dans le Mastercard Foundation Scholars Program de l'université d'Ashesi a été un moment de joie non seulement pour elle, mais aussi pour sa famille. Elle allait briser un certain nombre de plafonds de verre en devenant la première de sa famille à obtenir un diplôme universitaire.

Miriam a ensuite étudié l'administration des affaires à l'université d'Ashesi. Comme les autres boursiers de la Mastercard Foundation, elle a bénéficié du soutien holistique et de la formation au leadership qui leur étaient offerts. C'est au cours de ses études à l'université d'Ashesi que Miriam a découvert sa passion pour le développement international.

Après ses études, Miriam a commencé à prendre des mesures pour entrer dans le monde du développement international. En faisant des recherches, Miriam a découvert l'École des affaires internationales de Sciences Po Paris en France et le Mastercard Foundation Scholars Program de l'université. Elle a posé sa candidature et a été acceptée dans le Mastercard Foundation Scholars Program pour la deuxième fois.

"Nous avons grandi dans l'un des bidonvilles du Ghana et il aurait été très difficile pour mes parents de s'offrir une formation universitaire. Ils étaient donc très enthousiastes à l'idée d'étudier à l'université d'Ashesi dans le cadre du programme de bourses de la Mastercard Foundation. Mais lorsque j'ai été admise à Sciences Po, ils étaient aux anges parce que je pouvais non seulement aller à l'université, mais aussi faire la transition et obtenir un master. Ma famille a été bouleversée et nous étions vraiment, vraiment reconnaissants de cette opportunité".

Le choix d'étudier à l'École des affaires internationales de Sciences Po Paris a été une décision délibérée pour Miriam. Poussée par son intérêt pour le développement international, elle a été séduite par l'école et la diversité de son offre. Miriam a trouvé un grand intérêt dans ses deux spécialités, l'économie mondiale et les études africaines. Son expérience antérieure dans le cadre du programme de bourses de l'Université Ashesi l'a préparée à ce qui l'attendait. Sa maîtrise de la langue française a également joué un rôle essentiel dans sa transition en douceur vers le paysage culturel dynamique de Paris. Grâce à son dévouement et à son engagement, Miriam a trouvé son rythme de croisière, excellant non seulement sur le plan académique, mais aussi en établissant des liens significatifs avec les autres boursiers de la Mastercard Foundation.

Une fois ses études terminées, Miriam a bénéficié d'une transition en douceur vers le monde du travail. Elle a découvert des opportunités au sein d'un cabinet de conseil international nommé Dalberg grâce à une session Work in Africa organisée par Sciences Po en partenariat avec la Fondation Mastercard. Miriam a contacté l'un des recruteurs et a réussi à obtenir un entretien. Elle a passé avec succès le processus de candidature et s'est vu proposer un poste de consultante.

Miriam travaille désormais sur une série de projets intéressants dans différents secteurs, notamment le climat, la finance, la santé et l'entrepreneuriat. Elle poursuit la carrière qu'elle souhaite dans le domaine du développement international et vit sa passion en tant que leader transformateur.

"Ce dont je suis le plus reconnaissante jusqu'à présent, c'est d'avoir pu faire une transition complète vers l'espace de développement. Pouvoir obtenir mon master, entrer dans une société de conseil en développement et enfin travailler sur des projets de développement dont je pourrais voir qu'ils sont directement liés à l'amélioration de la vie des enfants, des mères et des personnes en Afrique, je pense que c'est quelque chose dont je suis vraiment reconnaissante".